Assimi Goïta – Nana Akufo-Addo… Qui aura le dernier mot ?

À quatre mois de la fin réglementaire de la transition, le colonel Assimi Goïta entend rester maître du calendrier. Ce qui n’est pas du goût de Nana Akufo-Addo, le président en exercice de la Cedeao, qui fait pression pour que le transfert du pouvoir aux civils soit le plus rapide possible.

Nana Akufo-Addo et Assimi Goïta. © Montage JA / AFP

Nana Akufo-Addo et Assimi Goïta. © Montage JA / AFP

FATOUMATA-DIALLO_2024

Publié le 1 novembre 2021 Lecture : 5 minutes.

En public, la poignée de main se veut toujours chaleureuse et les sourires apaisants. Mais à sa descente d’avion, ce 17 octobre, c’est un Nana Akufo-Addo déterminé qui foule le tarmac de l’aéroport Modibo-Keïta (ex-Bamako-Senou). Cette visite du président en exercice de la Communauté économique des états de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) s’est imposée parce que les autorités maliennes s’éloignent des engagements que les putschistes avaient pris au lendemain du coup d’État qui a entraîné la chute du président Ibrahim Boubacar Keïta, le 18 août 2020.

Le Ghanéen était venu porteur d’un message ferme

Nana Akufo-Addo s’est entretenu à huis clos avec le président de la transition et, si nulle déclaration ni communiqué n’ont suivi cet échange, le Ghanéen était venu porteur d’un message ferme, à la hauteur de l’inquiétude des chefs d’État ouest-africains face aux atermoiements d’Assimi Goïta. Tandis que le 22 février 2022, date à laquelle doit se tenir l’élection présidentielle censée sanctionner la fin de la transition, approche à grands pas, le locataire du palais de Koulouba n’a en effet esquissé aucun chronogramme clair.

Le maître des horloges

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

La rédaction vous recommande

Contenus partenaires