RDC : Kabila, Fayulu, Muzito, Katumbi… Un front « anti-Tshisekedi » est-il possible ?

FCC, Lamuka, Ensemble pour la République… Une première marche est prévue le 6 novembre. Mais s’agit-il pour autant d’une véritable convergence des luttes ?

Le président de la RDC, Félix Tshisekedi, au Département d’État américain, à Washington, D.C., le 3 avril 2019. © ANDREW CABALLERO-REYNOLDS/AFP

Le président de la RDC, Félix Tshisekedi, au Département d’État américain, à Washington, D.C., le 3 avril 2019. © ANDREW CABALLERO-REYNOLDS/AFP

ROMAIN-GRAS_2024

Publié le 1 novembre 2021 Lecture : 5 minutes.

S’agit-il d’un nouveau revirement dans l’arène politique congolaise ? Pour la première fois, le 26 octobre, des représentants du Front commun pour le Congo (FCC, de Joseph Kabila), de Lamuka (la coalition emmenée par Martin Fayulu et Adolphe Muzito) et des organisations laïques, catholiques et protestantes se sont affichés ensemble, à Kinshasa. C’était à l’occasion d’un point presse au cours duquel ils ont appelé en chœur à une « grande mobilisation » contre « la dérive totalitaire » du président Félix Tshisekedi.

Le 24 octobre, ils avaient déjà signé une déclaration pour exiger « l’organisation d’élections crédibles, libres, transparentes, inclusives et apaisées en 2023 ». Une déclaration à laquelle un représentant d’Ensemble pour la République, de Moïse Katumbi, avait aussi apposé sa signature. Ils ambitionnent maintenant d’effectuer leur première démonstration de force, le 6 novembre.

Pari risqué

Les organisateurs de cette manifestation évoquent plusieurs questions, dont l’insécurité dans l’Est et la très polémique taxe RAM. Mais cette mobilisation est surtout conçue comme une réponse à Félix Tshisekedi, qui a validé, le 22 octobre, la composition de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).

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