La junte claque la porte du BIT

Publié le 7 novembre 2005 Lecture : 1 minute.

Membre depuis presque soixante ans du Bureau international du travail (BIT), la Birmanie s’apprête à s’en retirer. C’est ce que U Thaung, le ministre de l’Emploi de ce pays gouverné par une junte militaire d’une particulière brutalité (voir pp. 34-35), a annoncé, fin octobre, à des émissaires de l’organisation onusienne. Lesquels ont informé leur interlocuteur que ce départ achèvera de mettre la Birmanie au ban des nations et apportera la preuve qu’elle viole la Convention contre le travail forcé, dont elle est pourtant signataire. Aux mois d’août et de septembre, Richard Horsey, le représentant du BIT à Rangoon, a reçu vingt et une menaces de mort. Ce qui n’empêche pas la junte de trouver « injuste » le traitement qui lui est infligé.

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