« Maintenant il faut réparer », l’appel des chefs d’État africains à la COP26
Le président nigérien Mohamed Bazoum et son homologue du Malawi se sont démarqués lors de l’ouverture du Sommet des chefs d’État et de gouvernement à la COP26. Faure Gnassingbé, Félix Tshisekedi et Umaro Sissoco Embaló doivent prendre la parole aujourd’hui.
Les coups ne sont pas venus de là où on les attendait. Parmi les chefs d’État et de gouvernement africains qui ont exprimé leur « national statements » (déclaration nationale) en ouverture de la COP26, la conférence internationale sur le climat, les plus petits pays en termes de produit intérieur brut (PIB) ou de superficie ont en effet tapé du poing sur la table plus fort que les autres.
Ainsi du président du Malawi, Lazarus McCarthy Chakwera, qui a directement pointé du doigt la responsabilité historique des pays développés dans le mauvais score de l’Afrique australe en matière d’émissions de carbone. L’Afrique du Sud est le plus grand émetteur de CO2 du continent et parmi les plus gros contributeurs mondiaux, avec près de 1,5 % des émissions mondiales.
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