Fuites au MGK
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Rififi à Ankara : le Document sur la sécurité nationale adopté par les plus hauts responsables civils et militaires réunis au sein du MGK (Conseil de sécurité nationale) a fait l’objet de fuites dans la presse. Le Premier ministre Erdogan, d’autant plus embarrassé par l’affaire que son gouvernement n’est pas en odeur de sainteté auprès de l’état-major, estime que ces indiscrétions auraient été commises par un fonctionnaire du sous-secrétariat du MGK.
En vingt-cinq pages, ce « livre rouge » fixe les modalités d’utilisation des ressources en eau d’ici à 2023 et recense les « menaces pour la sécurité nationale » : les mouvements d’extrême gauche et les « fondamentalistes » musulmans. Les groupuscules d’extrême droite ne figurent plus dans la liste. Surtout, le document réaffirme la prééminence de l’armée dans les questions de sécurité. Et maintient la Grèce, pourtant futur partenaire européen, dans la ligne de mire : une clause qualifie de casus belli toute tentative de sa part d’étendre à 12 miles ses eaux territoriales en mer Égée.
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