Ce que le président Wade a déjà fait pour le Sénégal

Publié le 7 novembre 2005 Lecture : 3 minutes.

Jeune Afrique/l’intelligent a publié dans son n° 2337 un article intitulé « Pourquoi Wade ne fait plus rêver ». Sans chercher à polémiquer sur les différents points évoqués comme étant les tares ou les faiblesses du régime de maître Abdoulaye Wade, je souhaiterais mettre en exergue les réalisations de l’alternance, notamment dans le secteur social. De mon point de vue, c’est également à partir de tels éléments que l’on peut fonder un jugement pertinent.
Aujourd’hui, tous les étudiants sénégalais de l’université Cheikh-Anta-Diop et de l’université Gaston-Berger bénéficient d’une bourse ou d’une aide scolaire. La prise en charge médicale par les femmes de leurs conjoints et enfants sera bientôt une réalité, comme l’est déjà la prise en charge totale par l’État des malades du sida.
Une augmentation spectaculaire des salaires des fonctionnaires, jusqu’ici jamais connue au Sénégal, a eu lieu au mois de janvier 2005. Cette hausse, qui s’échelonne de 15 % à 40 %, a été bien accueillie par les salariés. L’âge de la retraite aussi est passé de 55 à 60 ans pour les travailleurs de la fonction publique ; pour ceux du secteur privé, des points d’accord doivent être trouvés entre les patrons et les syndicats. C’est pourquoi, à l’occasion de la fête du 1er mai 2005, tous les syndicats ont rendu un vibrant hommage au président de la République, Me Abdoulaye Wade, pour les avancées notées dans le monde du travail.
S’agissant des jeunes, le Fonds national de promotion des jeunes (FNPJ) a financé plusieurs milliers de projets, dont les effets sur l’emploi sont porteurs d’espoir. Les associations ou groupements féminins ont reçu aussi un soutien massif de l’État par l’intermédiaire des banques et des mutuelles. De ce fait, plusieurs femmes se sont lancées dans la création d’entreprises.
Dans les zones rurales, la politique d’électrification, par le biais de l’énergie solaire, est en train de révolutionner le cadre de vie des populations. Ainsi, le taux d’électrification rurale est passé de 5 % en 1998 à 15 % en 2005. Il s’agit de porter ce taux à 20 % en 2012 et à 62 % en 2022. À côté des programmes d’électrification rurale, il faut noter la réalisation de plusieurs dizaines de bassins de rétention fournissant de l’eau aux paysans et pasteurs durant toute l’année. Déjà, certains bassins servent à la pisciculture, ce qui offre davantage de sources de revenus aux populations.
Dans le domaine de l’Éducation, plus d’une centaine de lycées, de collèges et d’écoles élémentaires ont vu le jour, ainsi que des cases des tout-petits dans toutes les régions. Ce qui a entraîné l’augmentation du taux de scolarisation, qui est parmi les plus élevés d’Afrique. Il n’est pas superflu de rappeler que le Sénégal consacre 40 % de son budget à l’Éducation nationale.
Dans le domaine de la santé, outre la construction d’hôpitaux à l’image de celui de Nénéfesha, à plus de 700 km de Dakar dans le département de Kédougou, l’État a entrepris un ambitieux programme de construction de postes de santé sur l’ensemble du territoire national.
Sans pour autant être suffisantes, ces réalisations traduisent les efforts que le président Abdoulaye Wade fournit tous les jours pour alléger les souffrances des populations sénégalaises. Il est vrai que ces populations fondaient et fondent encore aujourd’hui beaucoup d’espoirs sur le président Wade pour les sortir du sous-développement. Mais il est vrai également que nul ne peut, comme d’un coup de baguette magique, changer la face du monde. Tout le monde sait qu’entre l’idée de projet et sa réalisation, il faut parfois plusieurs années. Et cela, l’auteur de l’article le reconnaît, quand il écrit que les grands travaux, longtemps annoncés, connaissent un début d’exécution, à l’exception de l’aéroport de Ndiass. C’est dire que le rêve des Sénégalais commence à se matérialiser.
En résumé, avec l’avènement de l’alternance intervenue le 19 mars 2000, la satisfaction de la demande sociale constitue une forte priorité pour Me Abdoulaye Wade. Dans ce cadre, beaucoup de progrès ont été accomplis. Aujourd’hui, il s’agit d’accélérer et d’amplifier le rythme des réformes. Le gouvernement de Macky Sall, Premier ministre, s’y attelle.

* Maître Madické Niang, 52 ans, est ministre de l’Énergie et des Mines du Sénégal depuis septembre 2003. Avocat de profession, il a été conseiller spécial du président Abdoulaye Wade, chargé des affaires juridiques, avant de diriger le ministère de l’Habitat de novembre 2002 à août 2003.

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