Recherche cadres de haut niveau

Publié le 7 août 2006 Lecture : 2 minutes.

Le pétrole à Port-Gentil, le manganèse de Moanda, et à présent le fer de Belinga, sans oublier les grumes d’okoumé, les télécoms, la banque, l’assurance, l’informatique, le Gabon ne manque pas d’opportunités économiques. Henri-Claude Oyima, président de la Conférence patronale gabonaise (CPG), qui regroupe 220 entreprises, soit 30 000 employés et 80 % de la richesse nationale, en est convaincu : « Tous ces secteurs ont un potentiel important de croissance, et nous sommes dans un contexte de forte embellie économique. » Pour le patron des patrons gabonais, par ailleurs administrateur directeur général de la BGFI Bank, cette nouvelle donne, source de richesses et d’emplois, constitue une chance à ne pas laisser passer : « Nous avons 7 500 postes de haut niveau à pourvoir d’ici à cinq ans puisque 14 % de nos effectifs sont appelés à partir à la retraite. » En avril dernier, la CPG a organisé un Forum de l’emploi à Paris. Près de 2 000 candidatures de jeunes diplômés ont été recueillies. « Toutes ne seront pas retenues, mais c’est prometteur », se réjouit Oyima.
Tout ne va pas pour autant sans mal. Exemple avec le secteur forestier. Deuxième employeur du pays après la fonction publique, il fournit 12 % des revenus d’exportation et offre une possibilité de diversification avant le déclin annoncé de la rente pétrolière. Mais sa contribution au PIB reste faible (entre 3 % et 4 %). Afin de préserver et valoriser ce patrimoine naturel, les autorités ont multiplié les mesures en faveur d’une gestion durable des forêts et de la transformation des grumes. Les forestiers sont désormais dans l’obligation d’établir un plan d’aménagement comprenant un inventaire environnemental, un plan de rotation des coupes et une prévision de reboisement. Un nouveau système d’attribution des concessions est en préparation pour plus de transparence. La plupart des gros exploitants européens se sont conformés à cette nouvelle législation. Ils sont également incités à investir pour développer une activité industrielle. Actuellement, moins de 20 % des grumes sont déroulées, sciées ou tranchées sur place. Les principales usines se trouvent à Port-Gentil, où les grumes arrivent en descendant l’Ogooué avant de repartir, débitées, par bateau. Mais, après avoir modernisé leurs équipements, ces industries sont confrontées aux difficultés de la Société nationale des bois du Gabon (SNBG), qui a perdu le monopole sur les exportations. À présent, il faut donc couper, transformer et convaincre les clients.

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