Côte d’Ivoire : les cliniques privées rivalisent d’investissements

Déjà forte avant la pandémie, la concurrence dans le secteur de la santé privée ivoirienne ne se dément pas.

La polyclinique Farah a signé, fin octobre, une convention avec l’institut français Gustave-Roussy, premier centre de lutte contre le cancer en Europe. © Issam Zejly/JA

La polyclinique Farah a signé, fin octobre, une convention avec l’institut français Gustave-Roussy, premier centre de lutte contre le cancer en Europe. © Issam Zejly/JA

Publié le 5 novembre 2021 Lecture : 3 minutes.

Extension, achat d’équipements de pointe, partenariats… Le secteur de la santé privée poursuit son essor en Côte d’Ivoire. Déjà âpre avant la pandémie de Covid-19, la concurrence bat son plein. Sur un marché aux besoins croissants, les établissements hospitaliers multiplient les investissements afin de renforcer leurs plateaux techniques et de rester dans la course.

Fondée par le docteur Walid Zahreddine et soutenue par son actionnaire de référence le groupe agro-industriel Carré d’Or, la polyclinique Farah, située dans le quartier de Marcory, dans le sud d’Abidjan, prépare une deuxième phase d’extension (Farah 2) pour le début de 2022.

Hub sous-régional

Via un investissement de plus 30 milliards de F CFA (environ 45 millions d’euros), elle prévoit de doubler sa capacité d’accueil, qui doit passer de 110 à 250 lits, sur l’ensemble de ses trois sites, à Marcory, au Plateau et dans la cité-dortoir et industrielle de Yopougon, au nord d’Abidjan.

Notre objectif est de retrouver notre place de leader dans la région

« Nous voulons contribuer aux efforts visant à faire de la Côte d’Ivoire un hub sous-régional de la santé. Nous recevons déjà des patients du Tchad, du Niger, du Congo et d’une partie de l’Afrique subsaharienne », souligne Walid Zaherddine, ajoutant que sa structure s’apprête à acquérir une IRM de dernière génération.

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