Cameroun : accord en vue avec sept traders sur le dossier Sonara

En discussion avec Vitol, Glencore et Trafigura, entre autres, Yaoundé s’engage à rembourser plus de 236 millions d’euros de dettes de la Société nationale de raffinage (Sonara). En attendant de trouver une solution avec deux derniers négociants.

Le site de la Sonara (Société nationale de raffinage), à Limbé, dans la région du Sud-Ouest du Cameroun, avait été partiellement détruit par un incendie le 31 mai 2019. © Kepseu JP

Le site de la Sonara (Société nationale de raffinage), à Limbé, dans la région du Sud-Ouest du Cameroun, avait été partiellement détruit par un incendie le 31 mai 2019. © Kepseu JP

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Publié le 8 novembre 2021 Lecture : 3 minutes.

Le projet de convention avec Vitol est pratiquement prêt. Il n’attend plus que l’avis du Comité national de la dette publique (CNDP) ainsi que la lettre de confort qui doit l’accompagner. Pour que l’accord soit paraphé, Jean-Paul Simo Njonou, le directeur général de la Société nationale de raffinage (Sonara), devra aussi requérir l’autorisation de son conseil d’administration. De simples formalités en principe.

Si cette convention avec le principal créancier de la raffinerie camerounaise et chef de file des traders est validée – pour un montant de 154,8 milliards de F CFA (236 millions d’euros) –, elle servira de référence pour les accords à venir avec les six autres traders (Trafigura, Glencore, Addax, Gunvor, Mercuria et PSTV) avec lesquels Yaoundé est également parvenu à un compromis.

Les négociations avec deux derniers traders, Sahara Energy et Petra, dont les créances sont évaluées à 98 milliards de F CFA (environ 150 millions d’euros), doivent en revanche se poursuivre.

Lettre de confort

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