Tout (ou presque) a été acheté ou vendu dans le monde
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Moins 44 % : c’est la baisse qu’aura accusée en 2007, selon le cabinet PricewaterhouseCoopers, le marché mondial des fusions et acquisitions dans le secteur des télécoms. L’année dernière, ces opérations ont tout de même représenté un total de 185 milliards de dollars. Mais c’est beaucoup moins qu’en 2006 : plus de 300 milliards. Depuis l’acquisition de Mannesmann par Vodafone en 1999-2000, pour plus de 170 milliards de dollars, jusqu’à celle de BellSouth par AT&T en 2006 pour plus de 100 milliards, ce sont 2 000 milliards de dollars qui ont changé de main en 5 000 opérations, en Europe de l’Ouest et en Amérique du Nord. « Dans la plupart des économies développées, la consolidation a déjà largement eu lieu, et nous ne prévoyons pas une activité significative en Europe de l’Ouest ou en Amérique du Nord, expliquent les experts de PricewaterhouseCoopers. Les opportunités de croissance sont maintenant concentrées dans les marchés émergents, particulièrement l’Afrique, l’Asie et le Moyen-Orient. » À ce jour, la plus importante opération en Afrique a été l’acquisition de Celtel par MTC-Zain en 2005 pour 3,36 milliards. Si le sud-africain MTN était cédé aujourd’hui, il en vaudrait au moins dix fois plus.
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