RDC-Chine : après le volet minier, la partie infrastructures du « contrat du siècle » épinglée

Faible niveau de planification, absence d’études de faisabilité… Le rapport soumis par ses ministres à Félix Tshisekedi sur le volet infrastructures du programme dit « sino-congolais », fait état de plusieurs manquements. JA l’a consulté en exclusivité.

Félix Tshisekedi, à Kinshasa, en janvier 2019. © Hugh Kinsella Cunningham/EPA/MAXPPP

Félix Tshisekedi, à Kinshasa, en janvier 2019. © Hugh Kinsella Cunningham/EPA/MAXPPP

Publié le 9 novembre 2021 Lecture : 3 minutes.

Félix Tshisekedi poursuit sa réévaluation du « contrat du siècle », signé avec la Chine en 2008 par l’administration de son prédécesseur Joseph Kabila. Cet accord prévoyait le troc du cuivre et du cobalt congolais contre la construction d’infrastructures pour un montant de 9 milliards de dollars. Ce montant avait été revu à la baisse en 2009 et fixé à 6 milliards de dollars à la suite de pressions du Fonds monétaire international (FMI).

Le volet minier de ce contrat avait déjà fait l’objet d’un premier rapport de la ministre des Mines Antoinette N’Samba Kalambayi. Le 20 septembre, son collègue Alexis Gisaro Muvunyi (Infrastructures) a présenté, à son tour, ses conclusions sur le second volet du contrat. Dans un rapport de seize pages intitulé « État des lieux du programme sino-congolais », auquel Jeune Afrique a eu accès, le ministre dresse un bilan en demi-teinte de la partie de l’accord intitulée « Infrastructures contre ressources naturelles ».

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