RDC : l’UNC et Kamerhe doivent faire un choix

Exister politiquement sans porter préjudice à son président condamné à treize ans de prison pour détournement de fonds, tel est le dilemme de l’UNC. Tiraillé en interne mais toujours officiellement membre de l’Union sacrée, le parti pourra-t-il revenir sur le devant de la scène ?

Vital Kamerhe, président de l’Union pour la nation congolaise (UNC), à Paris, en 2013. © Vincent Fournier/JA

Vital Kamerhe, président de l’Union pour la nation congolaise (UNC), à Paris, en 2013. © Vincent Fournier/JA

Publié le 9 novembre 2021 Lecture : 4 minutes.

Incarcéré au centre hospitalier de Nganda, Vital Kamerhe s’est-il réjoui de voir le plus ancien stade de Kinshasa paré aux couleurs rouge et blanc du parti qu’il a fondé il y a une décennie ? La présence de plusieurs dizaines de milliers de militants, rassemblés le 23 octobre au stade Cardinal-Malula, lui a-t-elle réchauffé le cœur ? Pour l’Union pour la nation congolaise (UNC), qui organisait son premier meeting en l’absence de son président, la journée avait en tout cas valeur de test.

Officiellement, l’UNC voulait évaluer son implantation et se renforcer avant les prochaines élections, l’objectif étant notamment, selon Billy Kambale, le nouveau secrétaire général du parti, « de remporter plusieurs sièges » lors des législatives de 2023. Mais, affaiblie par les déboires judiciaires de son président, condamné en appel à treize ans de prison pour détournement de fonds en juin dernier, l’UNC avait surtout besoin de démontrer sa force pour peser sur la scène politique et remettre ses troupes en confiance.

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