L’actionnariat d’Eramet en question

Publié le 7 juillet 2008 Lecture : 1 minute.

D’un côté, la famille Duval, contrôlant 37 % du capital d’Eramet et qui souhaite vendre ; de l’autre, l’État français – représenté notamment par Areva, actionnaire à 26 % -, qui considère Eramet comme un actif stratégique – du fait de sa présence au Gabon et en Nouvelle Calédonie et qui bloque toute transaction afin de conserver cet ancrage français dans le capital. Rumeurs, intox Finalement, ce pacte d’actionnaires a été reconduit, le 29 mai dernier, pour une durée de six mois. Il doit être tacitement renouvelé s’il n’est pas dénoncé quinze jours avant son expiration. Un cas de figure fort probable. La présidente d’Areva, Anne Lauvergeon, a toujours considéré que 26 %, c’était « soit trop, soit pas assez ». La famille Duval étudierait la possibilité de mettre sur le marché 8 % de ses parts. Quant à l’État, il envisage une entrée au capital de la Caisse des dépôts et consignations (CDC). Objectif : stabiliser l’actionnariat et conserver le gisement stratégique gabonais.

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