De MTN à Moov, les exemples sont nombreux
Économies d’échelle, démarches commerciales conjointes Les avantages associés à la mise en place d’une marque unique d’un pays à l’autre sont nombreux. À tel point, d’ailleurs, que le phénomène est désormais largement répandu à travers le continent. En 2002, dans le cadre de sa stratégie panafricaine, le groupe M-Cell fut rebaptisé MTN. Moins de deux ans plus tard, ce fut au tour de MSI Cellular de devenir Celtel. Ces marques unifiées bénéficièrent alors d’investissements publicitaires massifs afin de se construire une image cohérente. L’un des autres leaders africains, Millicom, a également choisi de fédérer tous ses opérateurs sous la marque Tigo. Répliquant sa stratégie internationale, France Télécom a progressivement réuni ses filiales ivoirienne et camerounaise puis, fin 2006, sénégalaise et malienne sous la bannière Orange. Toutes ces nouvelles opérations sont ouvertes sous cette marque commerciale unique. Toujours en 2006, le groupe d’origine ivoirienne, mais détenu à 70 % par des capitaux émiratis, Atlantique Télécom, opte pour Moov. Une marque qu’il tente depuis de faire adopter dans tous les pays où il est présent. À l’inverse, certains groupes n’ont pas encore développé de stratégie de marque unique sur le continent. Ils sont désormais rares : citons, parmi eux, Portugal Telecom ou Comium.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Au Mali, le Premier ministre Choguel Maïga limogé après ses propos critiques contr...
- CAF : entre Patrice Motsepe et New World TV, un bras de fer à plusieurs millions d...
- Lutte antiterroriste en Côte d’Ivoire : avec qui Alassane Ouattara a-t-il passé de...
- Au Nigeria, la famille du tycoon Mohammed Indimi se déchire pour quelques centaine...
- Sexe, pouvoir et vidéos : de quoi l’affaire Baltasar est-elle le nom ?