Vous avez élu…
Le vote des lecteurs, dont nous publions ici les résultats, n’a qu’une valeur indicative. Il n’en est pas moins représentatif, avec les 7 500 suffrages librement exprimés qui nous sont parvenus de 26 pays.
Publié le 7 juillet 2003 Lecture : 1 minute.
En moins de deux semaines, du 19 au 30 juin, nous avons reçu 7 500 réponses au sondage « Quel président pour la Commission de l’Union africaine ? » publié dans J.A.I. nos 2214 et 2215 et sur le site de www.lintelligent.com. Un succès presque inattendu : des lecteurs de vingt-six pays se sont mobilisés en faveur de l’un ou de l’autre des candidats.
Notre sondage n’a qu’une valeur indicative, les lecteurs qui ont voté librement ne constituant pas un panel scientifique. Il n’en est pas moins représentatif de notre lectorat. Avec 7 500 suffrages exprimés, la preuve est faite que l’élection les passionne tous. Par souci de rigueur et d’honnêteté, nous n’avons pas voulu mélanger les résultats du « scrutin électronique » (4 504) et ceux du « vote papier » (2 996).
Pour le premier, les électeurs ne pouvaient s’exprimer qu’une seule fois à partir du même poste, mais ils n’étaient pas obligés de décliner leur nationalité. Leur vote a donc été traité globalement. Arrêté le 19 juin à 16 heures (Paris), le décompte des voix donne l’Ivoirien Amara Essy gagnant avec 46,1 %, contre 44,9 % pour le Malien Alpha Oumar Konaré et 9 % sans opinion. Pour le deuxième scrutin, le questionnaire nous permet de répartir les réponses par nationalité. Mais rien n’empêche quelqu’un de voter plus d’une fois. En « sortant » les Maliens et les Ivoiriens, qui ont voté en faveur de leur candidat respectif, le résultat est favorable à Konaré : 75 %, contre 20 % pour Essy et 5 % sans opinion. Mais l’élection – la vraie – aura lieu le 10 juillet à Maputo, capitale du Mozambique, par les chefs d’État ou de gouvernement africains.
