Mali : « Ce n’est pas avec des élections qu’on résoudra la crise »

Ibrahima Ikassa Maïga, ministre de la Refondation, défend la tenue des assises nationales, déjà décriées par une partie de la classe politique.

Ibrahim Ikassa Maïga, ministre de la Refondation au Mali. © Capture d’ecran  Kayes – TV/YouTube

Ibrahim Ikassa Maïga, ministre de la Refondation au Mali. © Capture d’ecran Kayes – TV/YouTube

Bokar Sangareě

Publié le 15 novembre 2021 Lecture : 4 minutes.

Ibrahima Ikassa Maïga est un pilier du gouvernement de Choguel Kokalla Maïga. Preuve en est, le ministre de la Refondation de l’État s’est vu confier la délicate mission d’organiser les assises nationales de la refondation prévues du 20 au 26 décembre mais qu’une partie de la classe politique a prévu de boycotter, les percevant comme un moyen dispendieux, pour la transition, de jouer les prolongations.

L’équipe de Choguel Maïga jure au contraire que ce rendez-vous sera une étape clé pour jeter les bases d’un nouvel État. Ibrahima Ikassa Maïga a reçu Jeune Afrique dans son bureau de la cité administrative de Bamako pour défendre ces assises décriées.

Jeune Afrique : Les autorités maliennes ont annoncé que les élections ne se tiendraient pas le 27 février 2022, comme cela était prévu, ce qui a poussébold" href="https://www.jeuneafrique.com/1263190/politique/mali-comment-les-chefs-detat-de-la-cedeao-ont-decide-des-sanctions/"> la Cedeao à prendre des sanctions. Quel chronogramme se donne le gouvernement de transition ?

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

La rédaction vous recommande

Mali : la Cedeao maintient la pression, Bamako sort les muscles

Mali : une coalition de partis boycottera les assises du pouvoir

Mali : Assimi Goïta pressé de toute part

Contenus partenaires