Tunisie : et si les équipes de Kaïs Saïed n’avaient rien de concret à proposer au FMI ?
Après une centaine de jours de suspension, la Tunisie a officiellement demandé à reprendre langue avec le FMI pour un nouveau programme de financement, le quatrième en dix ans. Une requête purement formelle pour le moment : l’absence de plan concret empêche le Fonds de travailler.
La Banque centrale de Tunisie (BCT) renvoie la balle à la Kasbah, siège du gouvernement, car la demande de reprise des négociations, officialisée le 6 novembre, avec le Fonds monétaire international (FMI) émanait de la cheffe du gouvernement noreferrer" data-auth="NotApplicable" data-linkindex="0">Najla Bouden. La Primature se défausse sur le ministère des Finances, qui « refile la patate chaude » à l’Économie, qui pointe du doigt la BCT car le communiqué de reprise des discussions venait d’elle…
Côté politique, c’est le plus grand flou
Personne ne veut parler publiquement de la feuille de route que la Tunisie s’apprête à (re)proposer aux grands argentiers de Washington. Si feuille de route il y a. Selon les informations de Jeune Afrique, aucune visite sur le terrain ou rencontre virtuelle n’est encore à l’ordre du jour entre les experts du FMI et les responsables tunisiens.
Des bureaux condamnés
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