L’affaire du DC-10 relancée

Publié le 7 juillet 2003 Lecture : 1 minute.

Le règlement imminent du volet financier de l’affaire de Lockerbie apporte un argument de poids au collectif des familles des 170 victimes de l’attentat perpétré, en 1989, contre un DC-10 de feu la compagnie UTA. La Libye n’a en effet accepté de verser à celles-ci qu’une somme comprise entre 3 000 dollars et 30 000 dollars (selon le degré de parenté), alors qu’elle versera une somme forfaitaire de 10 millions de dollars par famille aux victimes de l’attentat contre l’avion de la PanAm. Les responsables du collectif ont été reçus au Quai d’Orsay le 20 juin, et à l’Élysée cinq jours plus tard. Dans la foulée, de nouvelles demandes vont être transmises à la Libye. François Loos, le ministre français du Commerce extérieur, qui se rendra à Tripoli du 11 au 13 octobre à la tête d’une délégation d’hommes d’affaires, devra mettre « les points sur les i ». De deux choses l’une : soit Tripoli accepte de négocier avec le collectif et s’efforce de trouver une solution satisfaisante, soit la France s’opposera à la levée définitive des sanctions onusiennes et gèlera les relations politiques. De nouvelles procédures judiciaires seront alors engagées.

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