La famille de Merzoug Hamel accuse

Publié le 7 juillet 2003 Lecture : 1 minute.

Désireux de sensibiliser l’opinion sur son sort, l’islamiste franco-algérien Merzoug Hamel, détenu à Kénitra (Maroc), avait écrit à Jeune Afrique/l’intelligent pour raconter son histoire (J.A.I. n° 2152). Il a récidivé en adressant une lettre semblable, au mois d’avril, à Demain Magazine, l’hebdomadaire, désormais interdit, dirigé par Ali Lmrabet, lui-même en prison depuis le 21 mai pour « atteinte au régime monarchique ». La publication de cette lettre, assure la famille, lui a valu d’être conduit, menotté et encagoulé, devant des responsables de la prison afin d’être interrogé. Il aurait ensuite été torturé et ses affaires personnelles lui auraient été confisquées. Hamel, 37 ans, a été condamné à mort pour sa participation à des actes terroristes commis en 1994 au Maroc. Il appartenait au « groupe de Casablanca », chargé d’une action contre les Juifs. Lâché par ses complices, il s’était borné à vider son chargeur sur le mur du cimetière juif de la ville, sans faire de victimes.

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