Algérie : Abdelmadjid Tebboune, « l’État, c’est moi ! »

Deux ans après son accession au pouvoir, le président algérien est tout feu tout flamme : il s’est remis du Covid, a déployé une diplomatie offensive et a éteint la contestation de la rue. Au point d’envisager un second mandat ?

Abdelmadjid Tebboune le lendemain de son élection à la présidence, le 13 décembre 2019, à Alger. © Louiza Ammi/ABACAPRESS.COM

Abdelmadjid Tebboune le lendemain de son élection à la présidence, le 13 décembre 2019, à Alger. © Louiza Ammi/ABACAPRESS.COM

FARID-ALILAT_2024

Publié le 29 novembre 2021 Lecture : 7 minutes.

Cette victoire à la présidentielle, Abdelmadjid Tebboune n’y croit plus vraiment lorsque la campagne électorale s’achève en ce début de décembre 2019. Même son équipe et ses plus proches collaborateurs se sont laissés emporter par la désillusion et le désenchantement.

À la veille du scrutin, on disait l’affaire pliée. L’institution militaire que dirige d’une main de fer Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense et chef d’état-major de l’armée, s’est choisi un autre champion.

Abdelmadjid Tebboune ne sera donc pas le candidat qui succèdera à Abdelaziz Bouteflika, chassé du pouvoir en avril 2019 par le Hirak. Mais un retournement de situation va changer le cours de son destin et sans doute celui de son pays.

Le général Wassini Bouazza, ancien patron de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), aujourd’hui en prison, lance une campagne médiatique pour salir Tebboune et pèse de tout son poids pour favoriser la candidature de Azzedine Mihoubi, qui passe du statut d’outsider à celui de candidat de l’armée.

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