Mali : la Cedeao aurait-elle dû sanctionner Assimi Goïta et Abdoulaye Diop ?

Gel des avoirs financiers, interdiction de voyager… La Cedeao a frappé fort en sanctionnant près de 150 personnalités, mais a épargné pour l’instant le président de la transition et son ministre des Affaires étrangères.

Le colonel Assimi Goïta, le 24 août à Bamako avant une rencontre avec les représentants de la Cedeao. © Baba Ahmed/AP/SIPA

Le colonel Assimi Goïta, le 24 août à Bamako avant une rencontre avec les représentants de la Cedeao. © Baba Ahmed/AP/SIPA

FATOUMATA-DIALLO_2024

Publié le 19 novembre 2021 Lecture : 3 minutes.

Dans l’avion qui le mène le jeudi 11 novembre à Moscou, le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, le sait : son pays est isolé sur la scène internationale et affaibli sur le plan sécuritaire, et le soutien de l’allié russe lui est plus que jamais indispensable. Quatre jours plus tôt, les chefs d’État et de gouvernement de la Cedeao se sont réunis en session extraordinaire à Accra, dans la capitale ghanéenne, et ont décidé d’adopter des sanctions ciblées contre les autorités de la transition et les membres du Conseil national de la transition (CNT).

Et la Cedeao a décidé de frapper fort. Dans un document rendu public dès le 17 novembre au soir, le président de la Commission, Jean-Claude Brou, a communiqué la liste des personnes sanctionnées aux autorités de Bamako, aux États membres de la Cedeao et aux partenaires bilatéraux et multilatéraux du Mali.

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