Crise en Tunisie : cet homme de l’ombre consulté par Kaïs Saïed
La décision du président, le 25 juillet, de geler l’activité des députés et de limoger le chef du gouvernement lui avait été suggérée il y a de longs mois. Explications.
![Kaïs Saïed à Tunis, le 18 septembre 2019. © Nicolas Fauqué](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2021/11/18/jad20211118-conf-tunisie-kaissaied.jpg)
Kaïs Saïed à Tunis, le 18 septembre 2019. © Nicolas Fauqué
Selon Kaïs Saïed, c’est « la situation sanitaire catastrophique qu’il a constatée à Redeyef [Sud-Ouest] le 24 juillet » qui a motivé sa prise en main des pouvoirs législatif et exécutif le jour suivant. Or, selon certains de ses ex-conseillers au palais, cette décision n’a pas été spontanée. Au contraire, elle aurait même été mûrie durant plusieurs mois. Le président aurait essentiellement consulté le spécialiste en droit public Mohamed Salah Ben Aïssa, ancien doyen de la Faculté des sciences juridiques, politiques et sociales de Tunis, à propos de l’application et de l’interprétation de la Constitution.
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