RDC : les priorités de la Banque mondiale pour Kinshasa, qui va « dans la bonne direction »

Satisfaite des progrès accomplis par la RDC en matière de gouvernance et de réformes économiques, l’institution de Washington prévoit d’accélérer ses projets de financement. Son vice-président, Hafez Ghanem, a répondu aux questions de Jeune Afrique.

Hafez Ghanem, vice-président de la Banque mondiale, a rencontré, au début de novembre, le président Félix Tshisekedi, à Kinshasa. © Hafez Ghanem/Twitter

Hafez Ghanem, vice-président de la Banque mondiale, a rencontré, au début de novembre, le président Félix Tshisekedi, à Kinshasa. © Hafez Ghanem/Twitter

Publié le 24 novembre 2021 Lecture : 6 minutes.

Vice-président du groupe de la Banque mondiale pour l’Afrique orientale et australe, l’Égyptien Hafez Ghanem a séjourné en RD Congo les 11 et 12 novembre, accompagné de Sérgio Pimenta, vice-président régional pour l’Afrique d’IFC, filiale consacrée au secteur privé. Durant leur séjour, les dirigeants venus de Washington ont rencontré le président de la République Félix Tshisekedi, le Premier ministre Sama Lukonde Kyenge, ainsi que le ministre des Finances, Nicolas Kazadi, pour discuter des priorités de développement de la RDC et lancer les activités du Projet de développement multisectoriel et de résilience urbaine de Kinshasa, « Kin Elenda », d’un coût de 500 millions de dollars.

Pour Jeune Afrique, Hafez Ghanem dévoile les priorités du groupe de la Banque mondiale en RDC, où le portefeuille de l’institution comprend vingt projets en cours d’exécution (dont deux de dimension régionale) pour un total de 5,21 milliards de dollars.

Jeune Afrique : Quel est aujourd’hui le plus grand défi en matière de bonne gouvernance pour la RDC ?

Hafez Ghanem : Je vais tâcher de mettre en lumière quatre aspects de la gouvernance. Le premier porte sur la gestion financière, dont nous avons souligné l’importance, il est essentiel que la gestion des finances publiques soit transparente. La bonne gouvernance s’articule aussi autour de la mobilisation des ressources, toujours de façon transparente. La bonne gouvernance signifie aussi une gestion optimale des projets, en tenant compte de la nécessité de décentraliser pour être le plus proche possible des citoyens. Enfin, la lutte contre la corruption constitue un point déterminant.

Il y a en RDC une vraie volonté d’améliorer la gouvernance

Comment la Banque mondiale compte aider la RDC sur ces questions ?

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