Guerre en Éthiopie : le désarroi de la présidente Sahle-Work Zewde, par François Soudan

La présidente de l’Éthiopie, qui n’a qu’un rôle protocolaire, n’approuve ni ne soutient la politique belliciste du Premier ministre, Abiy Ahmed. Lequel ne veut rien entendre.

La présidente éthiopienne Sahle-Work Zewde, à Paris le 18 mai 2021. © ELIOT BLONDET-POOL/SIPA

La présidente éthiopienne Sahle-Work Zewde, à Paris le 18 mai 2021. © ELIOT BLONDET-POOL/SIPA

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Publié le 22 novembre 2021 Lecture : 2 minutes.

C’est une présidente sans pouvoir – l’une des deux femmes chefs d’État du continent africain avec la Tanzanienne Samia Suluhu Hassan –, réduite à un rôle protocolaire de par la Constitution, dont on perçoit l’impuissance et dont on imagine le désarroi. Sahle-Work Zewde, 71 ans, présidente de l’Éthiopie, vit depuis le 4 novembre 2020 et le début de la guerre du Tigré une épreuve que ses nombreux amis et la plupart des diplomates en poste à Addis-Abeba connaissent, mais qu’elle ne peut exprimer publiquement : elle n’approuve ni ne soutient la politique belliciste menée par le Premier ministre, Abiy Ahmed.

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