Burkina Faso : problèmes de ravitaillement, absence de relève… Ce que l’on sait de l’attaque d’Inata
Le détachement militaire d’Inata avait signalé plusieurs problèmes à sa hiérarchie, deux jours seulement avant l’assaut du 14 novembre. Explications.
![Des soldats du Burkina Faso, le 7 août 2018, à Abidjan. Photo d’illustration. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2021/11/19/jad20211119-conf-burkina-armee.jpg)
Des soldats du Burkina Faso, le 7 août 2018, à Abidjan. Photo d’illustration. © AFP
Selon un bilan officiel provisoire, 49 gendarmes et quatre civils ont été tués le 14 novembre dans l’attaque du détachement militaire d’Inata, dans la province du Soum. Il s’agit du pire revers jamais subi par l’armée burkinabè. 116 gendarmes et 5 civils étaient sur place quand leur camp a été pris d’assaut, vers 5h30 du matin.
L’offensive a été menée par des dizaines d’assaillants, très probablement issus du mouvement jihadiste burkinabè Ansarul Islam, lié au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM). Venus à motos et sur des pick-up armés de mitrailleuses lourdes, ils ont incendié les baraquements du camp et sont repartis avec de nombreuses armes, ainsi qu’avec du matériel militaire.
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