Côte d’Ivoire : pourquoi la découverte d’ENI est un « game changer » pour l’Afrique de l’Ouest

La major italienne souhaite démarrer dès 2023 l’exploitation du gisement offshore Baleine, qu’elle a identifié il y a seulement trois mois. Elle entend s’appuyer sur son expérience ghanéenne et les bonnes infrastructures ivoiriennes déjà existantes.

Claudio Descalzi, DG d’ENI, et Alassane Ouattara, président de la République de Côte d’Ivoire, le 1er octobre 2021, à Abidjan. © www.eni.it

Claudio Descalzi, DG d’ENI, et Alassane Ouattara, président de la République de Côte d’Ivoire, le 1er octobre 2021, à Abidjan. © www.eni.it

ProfilAuteur_ChristopheLeBec

Publié le 27 novembre 2021 Lecture : 2 minutes.

La mise au jour au début de septembre 2021 par le géant italien des hydrocarbures ENI du gisement offshore Baleine, au large d’Assinie, qui recèlerait 1,5 à 2 milliards de barils de brut ainsi que près de 2 Tcf (2 milliers de milliards de pieds cubes) de gaz, a propulsé la Côte d’Ivoire dans la cour des grands.

À l’Africa Oil Week, qui rassemblait à Dubaï, au début de novembre, les professionnels du secteur, il suffisait de voir l’affluence à la présentation de la délégation ivoirienne, emmenée par le ministre Thomas Camara, pour se rendre compte de ce net regain d’intérêt pour les blocs offshore du pays, dont seulement 15 ont été attribués et 32 encore disponibles (3 sont en cours de négociation). Lors des éditions précédentes, l’assistance au showcase ivoirien était plus clairsemée. Le pays, considéré comme une zone « frontière », c’est-à-dire peu explorée par les pétroliers, intéressait les géologues pour sa proximité avec le Ghana, où les grandes découvertes ouest-africaines hors Nigeria ont été faites, notamment celle du gisement Jubilee en 2007.

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