Côte d’Ivoire : enquête sur des accusations de viols commis par des forces de sécurité

Une enquête a été ouverte concernant des faits de viols commis par des membres des forces de sécurité lors d’une opération de lutte contre des sites d’orpaillage illégal dans le nord-est du pays.

Site d’orpaillage de Papara, au nord-est de Tengrela. Dans la région, les mines représentent une importante manne financière. Photo d’illustration. © Vincent Duhem

Site d’orpaillage de Papara, au nord-est de Tengrela. Dans la région, les mines représentent une importante manne financière. Photo d’illustration. © Vincent Duhem

Publié le 20 novembre 2021 Lecture : 1 minute.

Les faits auraient été commis en début de semaine lors d’une mission de lutte contre l’orpaillage illégal dans le village de Lagbo, au nord-est de la Côte d’Ivoire, près du Burkina Faso. « Mon téléphone n’a pas arrêté de sonner lundi, les habitants se plaignaient de la répression dans le village et de saccages, a affirmé à l’AFP Noufé Sansan, député de la circonscription de Doropo englobant Lagbo. Le comble c’est qu’il y a eu des femmes violées. »

Enquête

Selon l’élu, cinq femmes ont été violées, parmi lesquelles « trois ont accepté de porter plainte et deux ont fui le village de honte. » Une source proche du dossier a confirmé à l’AFP que les faits étaient « avérés » et qu’une « enquête approfondie » était ouverte. Le procureur de Bouna s’est ainsi rendu sur place vendredi pour enquêter, a-t-on appris de sources concordantes.

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Début juin, la Côte d’Ivoire a créé un Groupement spécial de répression de l’orpaillage illégal composé de 460 gendarmes et 100 agents des Eaux et Forêts. Depuis sa création, 69 sites ont été détruits et 261 personnes interpellées, selon les chiffres officiels.

Avec AFP

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