La quatrième Bourse d’Afrique

Publié le 8 juin 2004 Lecture : 1 minute.

En termes de capitalisation, c’est-à-dire de montant investi, la Bourse de Casablanca est, avec 8 milliards de dollars, la quatrième d’Afrique, derrière celles de Johannesburg (182 milliards), du Caire (26 milliards de dollars) et de Harare (12 milliards). Elle est, en revanche, la première place maghrébine, loin devant Tunis (2 milliards) et Alger (145 millions).
Dans le cadre du Nouveau Partenariat pour le développement économique de l’Afrique (Nepad), un projet de regroupement sous-régional des Bourses a été mis au point. Pour la zone Afrique du Nord, la Bourse du Caire aurait ainsi vocation à fédérer les autres. D’inspiration anglo-saxonne, le projet laisse de marbre les responsables de la Bourse de Casa. « Nous regardons davantage vers le Nord que vers le Sud », déclarent sans ambages ses responsables, qui, de fait, s’efforcent de respecter les standards internationaux les plus exigeants et d’attirer les gérants de Paris, Londres, Madrid ou New York. Ce qui ne va pas forcément de soi…
« Le marché marocain est difficile, parce que dominé par les institutionnels. Les banques et les holdings écrasent trop le reste de la cote », commente John Niepold, le gérant du groupe américain Emerging Markets Management. Principal investisseur financier étranger au Maroc, il reconnaît pourtant être plus actif sur les Bourses de Tunis et du Caire, où les sociétés de taille moyenne sont plus nombreuses.

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