Énergies fossiles : pourquoi Afreximbank persiste et signe de nouveaux chèques

En concluant un accord de 1 milliard de dollars avec une compagnie pétrolière nigériane, la banque dirigée par Benedict Oramah maintient ses financements aux énergies fossiles. Et assume.

Benedict Oramah est le président de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) depuis juin 2015. © Patrice Moullet pour JA

Benedict Oramah est le président de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) depuis juin 2015. © Patrice Moullet pour JA

Publié le 24 novembre 2021 Lecture : 3 minutes.

« Il n’y a pas de honte à financer des projets d’énergies fossiles. » C’est ce qu’a déclaré le président d’Afreximbank, Benedict Oramah, lors de la dernière édition de l’Intra-African Trade Fair qui s’est tenue du 15 au 21 novembre à Durban, en Afrique du Sud.

Intervenant juste après la COP26, durant laquelle les pays développés ont renouvelé leurs engagements en faveur d’un avenir sans émission de gaz à effet de serre, cette déclaration interpelle. Mais, pour Benedict Oramah, elle traduit l’équilibre que doit trouver l’Afrique.

Double dilemme

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