Énergies fossiles : pourquoi Afreximbank persiste et signe de nouveaux chèques
En concluant un accord de 1 milliard de dollars avec une compagnie pétrolière nigériane, la banque dirigée par Benedict Oramah maintient ses financements aux énergies fossiles. Et assume.
![Benedict Oramah est le président de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) depuis juin 2015. © Patrice Moullet pour JA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2020/11/18/jad20201118-eco-afreximbank1.jpg)
Benedict Oramah est le président de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) depuis juin 2015. © Patrice Moullet pour JA
« Il n’y a pas de honte à financer des projets d’énergies fossiles. » C’est ce qu’a déclaré le président d’Afreximbank, Benedict Oramah, lors de la dernière édition de l’Intra-African Trade Fair qui s’est tenue du 15 au 21 novembre à Durban, en Afrique du Sud.
Intervenant juste après la COP26, durant laquelle les pays développés ont renouvelé leurs engagements en faveur d’un avenir sans émission de gaz à effet de serre, cette déclaration interpelle. Mais, pour Benedict Oramah, elle traduit l’équilibre que doit trouver l’Afrique.
Double dilemme
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