Grogne des pays ACP
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Dans le cadre de la révision en cours des accords de Cotonou avec l’Union européenne, les pays ACP (Afrique-Caraïbes-Pacifique) souhaitent évoquer la manière dont leurs partenaires évaluent les critères de bonne gouvernance et de respect des droits de l’homme qui conditionnent l’octroi de leur aide. Cette « consultation », regrettent-ils, ressemble de plus en plus à un interrogatoire. De même, ils ressentent comme une humiliation le fait que le Premier ministre d’un pays ACP soit souvent contraint de discuter avec un simple chef de division de l’UE. Début mai, le président en exercice de l’Union africaine, le Mozambicain Joaquim Chissano, s’est entretenu du problème avec des membres du Parlement européen, à Strasbourg.
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