Bush-Chirac : course de vitesse
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En 2002, Abdelaziz Bouteflika organise des élections législatives dont la régularité et la transparence ne sont mises en cause par personne, ou presque. Deux heures après le début du dépouillement, Washington brûle la politesse à Paris et adresse au chef de l’État un télégramme de félicitation qui est rendu public presque aussitôt.
Jacques Chirac prendra sa revanche deux ans plus tard. En avril 2004, il est le premier chef d’État étranger à envoyer un message à Boutef. Quelques jours plus tard, il se rend à Alger pour le féliciter de vive voix pour sa « brillante réélection ».
À l’inverse, le président algérien fait fréquemment étape à Paris à la veille d’une échéance importante, élection présidentielle comprise. À la veille du dernier scrutin, au mois d’avril, il s’est ainsi rendu dans la capitale française pour un déjeuner de travail. Ses détracteurs l’ont accusé de solliciter le soutien de la France contre celui qui apparaissait comme son principal rival, Ali Benflis.
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