Brahimi en quelques dates

Publié le 8 juin 2004 Lecture : 1 minute.

1er janvier 1934 : naissance non loin de Médéa, dans une famille de notables terriens du Sud algérois.
1956 : le jeune Lakhdar interrompt ses études de droit et de sciences politiques à Paris pour représenter le Front de libération nationale à Djakarta, en Indonésie.
1961 : délégué du GPRA au Caire, puis ambassadeur d’Algérie en Égypte.
1971 : ambassadeur d’Algérie en Grande-Bretagne.
1979 : élu membre du comité central du FLN.
1982 : conseiller diplomatique du président Chadli Bendjedid.
1984 : secrétaire général adjoint de la Ligue arabe. A ce titre, il est le principal architecte des accords de Taëf qui mettent fin à la guerre civile libanaise.
1991 : ministre des Affaires étrangères.
1993 : représentant spécial du secrétariat général de l’ONU en Afrique du Sud il supervise, l’année suivante, les premières élections multiraciales.
1994 : représentant spécial en Haïti.
1996 : missions ONU au Nigeria, au Cameroun, au Burundi et au Soudan.
1997 : représentant spécial en Afghanistan. En conflit ouvert avec les autorités pakistanaises, Brahimi démissionne en octobre 1999. Entretemps, il effectue en 1998 une très délicate escapade en Irak, le temps d’y rencontrer Saddam Hussein et de désamorcer, en compagnie de Kofi Annan, la crise dite des sites présidentiels.
2000 : rédige et publie le « Rapport Brahimi » sur la refonte des opérations de paix de l’ONU.
2001 : représentant spécial en Afghanistan. Il organise la « Loya Jirga » (Conférence nationale) qui débouchera sur l’accession de Hamid Karzaï à la présidence.
2004 : représentant spécial en Irak de janvier à juin. Le 2 juin, Lakhdar Brahimi annonce que, son travail étant accompli, il reprend son poste de conseiller spécial auprès du secrétaire général.
Marié à Melica, d’origine croate, rencontrée au Caire au début des années 1960, Lakhdar Brahimi est père de trois enfants deux garçons, une fille. Il aime le cinéma (Star Wars et les films de Costa Gavras), les romans russes (Le Maître et Marguerite de Mikhaïl
Boulgakov est son livre favori) et confie une admiration toute particulière pour Nelson Mandela, aux côtés de qui il a assisté à la mort clinique de l’apartheid.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires