Au Cameroun, un casse-tête nommé Olembe
Le grand stade de Yaoundé, dont la construction a démarré il y a près de quatre ans, pourra-t-il abriter le match d’ouverture de la CAN début janvier ? La CAF, dont le comité exécutif était réuni au Caire les 25 et 26 novembre, en doute, mais Yaoundé n’a pas dit son dernier mot.
![Le stade Olembe à Yaoundé, au Cameroun, le 8 août 2021. © DANIEL BELOUMOU OLOMO/AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2021/11/26/jad20211126-ass-cameroun-olembe.jpg)
Le stade Olembe à Yaoundé, au Cameroun, le 8 août 2021. © DANIEL BELOUMOU OLOMO/AFP
Yaoundé a une nouvelle fois sorti l’artillerie lourde, après que la Confédération africaine de foot (CAF) s’est inquiétée du retard pris dans l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), qui doit se dérouler du 9 janvier au 6 février 2022, et notamment dans la construction du stade d’Olembe.
Comme il est désormais de tradition en pareilles circonstances, il y a d’abord eu la réaction musclée du ministre des Sports, Narcisse Mouelle Kombi, qui s’est fendu d’un courrier de quatre pages, puis une série de reportages à la télévision nationale aux images soigneusement choisies et, enfin, un « service après-vente » assuré par les activistes proches du pouvoir sur les réseaux sociaux.
Si les autorités camerounaises sont repassées à l’offensive, c’est en raison d’un courrier de la CAF daté du 17 novembre. Le secrétaire général de l’organisation, Verone Mosengo-Omba, y exprime de « sérieuses inquiétudes concernant l’organisation du tournoi ». Celles-ci portent notamment sur la question des protocoles concernant le Covid, sur le processus de recrutement des bénévoles et sur la gestion des stades, mais surtout sur l’état d’avancement du stade d’Olembe, qui fait depuis des mois l’objet de sempiternels débats.
Ultimatum
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