La révolution bancaire du Nigeria

Publié le 9 mai 2007 Lecture : 1 minute.

Silence radio. C’est l’ambiance qui règne depuis un an autour du rapprochement entre Ecobank et la First Bank of Nigeria, rapprochement annoncé mi-2005 et acté par la signature en novembre de la même année d’une convention de regroupement. Les négociations devaient aboutir en septembre 2006.

Depuis, si une fusion semble exclue, les négociations semblaient se poursuivre en ce premier semestre 2007, la perspective même d’un simple rapprochement n’ayant plus rien de certain. Il n’empêche : malgré ce couac, le Nigeria est bel et bien en passe de devenir un acteur majeur du secteur bancaire africain. Une révolution qui est passée notamment par l’augmentation du niveau de capital requis pour exercer l’activité bancaire. Résultat : le nombre d’établissements a fondu, passant de 86 à 25 entre mi-2004 et janvier 2006.

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Ont suivi des réformes en matière de devises étrangères, de dynamisation du marché interbancaire et de dérégulation des taux d’intérêt qui ont servi la consolidation du secteur bancaire. Preuve de cette avancée : en janvier 2007, la nigériane Guaranty Trust Bank a levé 350 millions de dollars sans difficulté et aurait pu en lever 200 millions supplémentaires. Mi-avril, United Bank for Africa, le plus grand établissement du Nigeria, a levé 300 millions de dollars, aidée en cela par les banques JP Morgan et Renaissance.

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