L’Afrique centrale a aussi ses réseaux

Publié le 9 mai 2007 Lecture : 1 minute.

L’Afrique francophone a d’autres réseaux de poids : ceux de BGFI Bank, d’Afriland First Bank et Commercial Bank, qui ont en quelques années étendu leurs activités dans plusieurs pays d’Afrique centrale. Avec succès : aidés par le poids très important du pétrole dans la région, le Groupe BGFI Bank affiche un total de bilan de 1 milliard d’euros environ, qui en fait le premier établissement de la région, devançant de peu le groupe formé par Afriland et ses filiales. Si ces institutions ont largement mis en place leurs structures régionales, elles n’ont pas encore réellement franchi le pas d’un développement panafricain, concentrant à ce jour leurs efforts sur l’Afrique centrale. BGFI Bank n’est implanté que dans trois pays (Gabon, Congo-Brazzaville et Guinée équatoriale). Afriland First Bank est présent au Cameroun, en Guinée équatoriale (via une filiale, la CCEI Bank GE), à São Tomé e Príncipe et, depuis le début de l’année 2006, en RD Congo. Il compte aussi un bureau de représentation au Congo-Brazzaville et sa filiale en Angola, créée en 2006, devrait entrer en activité sous peu. Afriland annonce également des projets au Tchad. Quant au groupe Commercial Bank, il est implanté au Cameroun, en Centrafrique, en Guinée équatoriale, à São Tomé et au Tchad. Toutefois, la relative faiblesse de l’intégration économique en Afrique centrale explique en grande partie le retard qu’ont pris ces banques dans leur développement panafricain. Alors qu’Ecobank ou BOA sont déjà largement sortis de leurs zones traditionnelles d’influence, Afriland, BGFI ou Commercial Bank restent encore cantonnés à la Communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale. Pourtant, leur objectif à terme est le même : se développer à l’échelle du continent.

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