Celtel en procès (suite)

Publié le 7 mai 2007 Lecture : 2 minutes.

Suite à la publication, dans J.A. n° 2416, d’un confidentiel intitulé « Mo Ibrahim en procès », nous avons reçu de Frédéric Pichon, directeur juridique de Celtel International, la mise au point suivante :
« Celtel International a obtenu une licence GSM au Tchad en 1999, à la suite d’un appel d’offres international organisé par le gouvernement tchadien sous l’égide de la Banque mondiale. Celtel a remporté cet appel d’offres en proposant l’offre financière la plus élevée. M. Thiam n’a, à aucun moment, joué le rôle essentiel qu’il prétend avoir eu dans le cadre de la venue de Celtel au Tchad.
M. Thiam avait été retenu en tant que consultant afin d’identifier des partenaires locaux tchadiens et pour créer une société locale devant regrouper ces partenaires.
M. Thiam n’a pas rempli ses obligations à cet égard. En revanche, il a dénoncé nos accords en 2000 et entamé une procédure judiciaire contre Celtel auprès des juridictions tchadiennes afin de réclamer la somme de cinq millions de dollars US.
Débouté en première instance, en appel et devant la Cour suprême du Tchad, dans une procédure qui a duré plus de cinq ans, M. Thiam se tourne maintenant vers les juridictions françaises. Une audience est prévue le 29 mai 2007 à Paris. Cette procédure concerne Celtel International et ne met nullement en cause M. Mohamed Ibrahim à titre personnel.
L’affirmation de votre article concernant une procédure intentée contre M. Mohamed Ibrahim à Paris, ainsi que d’autres procès ayant eu lieu à Ouagadougou et Brazzaville, est fausse et diffamatoire envers M. Mohamed Ibrahim. »

NDLR : Certes, la procédure intentée par M. Tidjani Thiam, qui sera jugée le 29 mai prochain devant le tribunal de commerce de Paris, est intitulée : « M. Thiam contre Celtel ». Mais Celtel était, à l’époque des faits qui seront soumis à examen et jusqu’en 2005, la propriété de son fondateur Mohamed Ibrahim et de son holding MSI. Le tribunal de commerce de Paris aura donc à trancher d’un conflit – sur le fond duquel nous ne nous prononçons pas – qui concerne bel et bien M. Ibrahim, lequel s’était impliqué ès qualités dans l’obtention de la licence GSM au Tchad. Et cela, même si M. Ibrahim n’est effectivement pas, à titre personnel, cité dans cette affaire.

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