Start-up : « Il faut des Xavier Niel du Bénin »

Avec l’incubateur Sèmè City, le Bénin veut se positionner en champion sous-régional des jeunes pousses. Reste à mobiliser les financements et notamment l’épargne locale. Khaled Igue, qui copréside la French-African Foundation, a répondu aux questions de Jeune Afrique.

Le quartier commercial de Ganhi à Cotonou, capitale économique du Bénin. © Gwenn Dubourthoumieu pour Jeune Afrique

Le quartier commercial de Ganhi à Cotonou, capitale économique du Bénin. © Gwenn Dubourthoumieu pour Jeune Afrique

Publié le 1 décembre 2021 Lecture : 4 minutes.

Et si le Bénin devenait le fer de lance des start-up en Afrique de l’Ouest ? C’est le mouvement que veut impulser Khaled Igue, fondateur et président du think tank Club 2030 Afrique. Cet économiste béninois, actif en banque d’affaires, est aussi coprésident de la French-African Foundation. Saluant les réformes économiques entreprises dans son pays, il appelle à faire davantage pour les jeunes entrepreneurs. En insistant sur trois facteurs clés : l’expertise, l’innovation et le financement.

Jeune Afrique : Vous réalisez cette semaine une tournée au Bénin, qui s’achèvera à Sèmè City, à la rencontre de la jeunesse béninoise, des entrepreneurs et créateurs de start-up. Pour leur dire quoi ?

Khaled Igue : Sèmè City est un hub d’innovation et un incubateur dévolu aux start-up installé à Cotonou. Il symbolise un nouveau paradigme qui est en train de se mettre en place au Bénin et qu’il faut pousser. C’est le premier hub de ce genre dans le pays et c’est un concept qui n’existe pas encore ailleurs dans la sous-région, pas plus au Togo qu’au Niger ou qu’au Burkina Faso. Nous avons un déficit d’investissement dans les jeunes pousses, ces entreprises à forte croissance, et nous avons encore du mal encore en Afrique de l’Ouest à créer l’écosystème qui leur permettrait de naître et de se développer.

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