Transition et partage
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Au terme de vingt-neuf mois d’épineuses négociations, les composantes congolaises participant au Dialogue national ont endossé, le 2 avril, la Constitution et les règles de la transition. Selon celles-ci, le président de la République en exercice au moment de la promulgation de la Constitution de la transition reste en fonction pour toute la durée de la transition. Sont également nommés quatre vice-présidents : un pour le MLC, un pour le RCD, un pour le gouvernement et un pour l’opposition non armée. Les 500 sièges de l’Assemblée nationale et les 120 sièges du Sénat sont répartis entre les différentes composantes. Gouvernement, rebelles, Maï-Maï, opposition politique et société civile se partagent, eux, les trente-six ministères. L’Intérieur et les Finances reviennent au gouvernement, la Défense et les Entreprises d’État au RCD, les Affaires étrangères et le Budget au MLC. La période de transition devra durer vingt-quatre mois à partir de la date de l’investiture du gouvernement. À l’issue de ces vingt-quatre mois devront se tenir des élections générales.
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