Soudan : la dernière chance ?
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La poignée de main du 2 avril, à Nairobi, entre les frères ennemis soudanais n’est pas la première promesse de paix civile. Mais c’est la première à être parrainée par le président fraîchement et démocratiquement élu du Kenya (30 décembre 2002) : Mwai Kibaki, 71 ans (ici, au centre). Le Kenya, qui pâtit, comme l’Ouganda, de la guerre civile au Sud-Soudan, veut en finir et incite ses voisins à faire taire définitivement les armes. Omar el-Béchir, 59 ans (à droite), est arrivé au pouvoir en 1989 par la grâce de ses alliés islamistes. Ces derniers ayant été mis à l’écart, la porte était ouverte pour une réconciliation entre le gouvernement central – dominé par les musulmans – et la rébellion sudiste – réunissant animistes et chrétiens. John Garang, 58 ans (à gauche), se bat depuis 1962. Le leader du Mouvement de libération populaire du Soudan et de son bras armé, le SPLA, ne veut pas subir le sort du rebelle angolais Jonas Savimbi, tué au combat en février 2002. Les négociations, qui reprennent le 6 avril, devraient déboucher sur un accord de paix d’ici à juin, sur l’annulation de la loi islamique et sur un référendum d’autodétermination dans le Sud.
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