Café-cacao : la RDC sur la piste de la Côte d’Ivoire ?
Nouveaux vergers, certification internationale, transformation… Les filières cacao et café congolaises sont en plein redéploiement, misant sur la qualité pour augmenter la valeur ajoutée. Une stratégie proche du modèle ivoirien.
![Tisya Mukuna, caféicultrice à Mont-Ngafula (commune de Kinshasa) et fondatrice de la société La Boîte, qui commercialise ses variétés de café bio sous la marque La Kinoise. © Arsene Mpiana pour JA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2021/12/02/jad20211202-gf-rdcongo-cafe-cacao.jpg)
Tisya Mukuna, caféicultrice à Mont-Ngafula (commune de Kinshasa) et fondatrice de la société La Boîte, qui commercialise ses variétés de café bio sous la marque La Kinoise. © Arsene Mpiana pour JA
![](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1256,height=628,fit=crop/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2022/02/25/jad20220225-gf-rdc-couv-mosaique-01-1256x628-1646052827.jpg)
RDC, un géant convalescent
Clarification politique, embellie économique, dynamisme de la société civile… Tout semble réuni pour que ce pays immense au potentiel énorme sorte enfin de l’ornière.
Après une longue période de déclin, les filières café et cacao congolaises redressent progressivement la tête depuis le début des années 2010. Une renaissance liée en grande partie aux appuis fournis par des ONG et des actions de coopération bilatérale avec les producteurs, et accompagnée, au-delà de l’augmentation des volumes, par une nouvelle vision de la culture. Une attention particulière est portée à la certification (biologique et équitable) et à la mise sur le marché de cafés et de cacaos dits « de spécialité », c’est-à-dire de produits gourmets aux saveurs plus subtiles, cultivés et récoltés dans des conditions idéales et venant de terroirs précis.
À nouveau contexte, nouveaux acteurs. Pendant l’époque coloniale et les premières années de l’indépendance, les plantations étaient exploitées surtout par des agro-industriels. Aujourd’hui, la production est en grande partie réalisée par des milliers de petits planteurs regroupés en coopératives, dont la plus importante, Solidarité paysanne pour la promotion des actions café et développement intégral (Sopacdi, dans le Sud-Kivu), compte 12 000 membres.
Nouvelles pratiques culturales
Le regroupement a été encouragé par le Catholic Relief Services, pionnier de la relance, puis par des ONG, comme Rikolto ou Agriterra, et par l’Office national des produits agricoles du Congo (Onapac). Des sociétés privées, comme Théo Broma Congo et Miluna (cacao) ainsi que La Boîte (café), se sont également engagées dans ces filières.
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
![Image](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=137,height=137,fit=cover/build/2023/images/poool-illustration.png)
![](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1256,height=628,fit=crop/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2022/02/25/jad20220225-gf-rdc-couv-mosaique-01-1256x628-1646052827.jpg)
RDC, un géant convalescent
Clarification politique, embellie économique, dynamisme de la société civile… Tout semble réuni pour que ce pays immense au potentiel énorme sorte enfin de l’ornière.
Les plus lus
- Plus de jeunes et plus de femmes : pourquoi le Maroc reste le fer de lance de la bancarisation en Afrique
- Grand Inga : pourquoi le plus grand projet électrique au monde fait encore rêver le Sud global
- Pourquoi le chinois CNPC lève le pied au Niger
- Code minier au Burkina Faso : ce qu’il faut retenir de la réforme surprise d’Ibrahim Traoré
- Comment Paul Biya replace la SNI, capital-développeur public, au centre du jeu