OMC : un échec de plus

Publié le 8 avril 2003 Lecture : 1 minute.

Jamais deux sans trois. Les 145 membres de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) n’ont pas réussi à s’entendre sur les questions agricoles, a annoncé, le 28 mars, Stuart Harbinson, président du groupe de négociations à l’OMC. Une entente dont ils devaient définir les modalités avant la date butoir du 31 mars. Cet échec porte donc à trois le nombre d’échéances manquées depuis le lancement du cycle des négociations à Doha, à la fin de 2001.
À l’OMC, pourtant, on se veut optimiste. C’est « un revers », a estimé Stuart Harbinson, mais certainement pas « la fin de l’histoire ». C’est dû, selon le directeur général de l’OMC, Supachai Panitchpakdi, à l’absence de progrès sur les points clés des négociations (tarifs douaniers, réductions ou suppressions des subventions, réformes du secteur…). Il se dit néanmoins convaincu que les tractations sur la libéralisation du commerce mondial pourront être achevées, comme prévu, avant le 1er janvier 2005.
Pour l’Afrique, cette question est évidemment fondamentale. Une étude de l’Institut international de recherche sur l’alimentation (IFPRI), publiée le 27 mars, estime qu’une telle libéralisation permettrait aux agriculteurs du sud du Sahara de gagner 20 milliards de dollars. Et rappelle qu’en 2001, les pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) ont dépensé 311 milliards de dollars pour subventionner leur agriculture.

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