Marines à fleur de peau
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Le tatouage est à la mode parmi les marines américains. Cette fois, pas de coeur brisé ni de déclaration d’amour stylisée, mais un nom, un numéro de sécurité sociale, un numéro d’unité ou un groupe sanguin. Ce qu’ils veulent, expliquent les propriétaires du salon Primal Ink, à Jacksonville (Caroline du Nord), tout près du Camp Lejeune où stationnent 43 000 soldats, c’est pouvoir être identifiés s’ils sont tués : « Ils demandent ces tatouages pour avoir de belles funérailles, avec leur famille. » Certains les choisissent dans le dos, en bas des côtes, parce qu’on leur a dit qu’en cas d’explosion, « c’est le plus gros morceau qui reste entier ». D’autres sont plus sceptiques, comme le marine Roger Eiser : « Si vous passez sur une mine antipersonnel, peu importe le tatouage. Je ne me fais pas marquer la viande. On a déjà la plaque d’identification accrochée au cou. »
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