Orange et l’Afrique : dix choses à savoir sur Stéphane Richard, futur ex-PDG du groupe français
Condamné dans l’affaire Tapie en France, le patron de l’opérateur quittera ses fonctions au plus tard le 31 janvier. Sans en être un grand connaisseur, il a cru au potentiel du continent.
1. Expansion africaine
Si le polytechnicien Didier Lombard ne croyait pas au potentiel de l’Afrique, Stéphane Richard, diplômé d’HEC, s’est montré beaucoup plus ouvert. Après son arrivée à la tête de l’opérateur, en 2010, il achève la réunion des marchés de la zone dans une même division confiée à Marc Rennard. Il signe la paix des braves avec le bouillant Naguib Sawiris, son partenaire en Égypte, et apporte son soutien à Elie Girard dans ses projets d’acquisition, notamment en RDC et au Maroc.
Sous sa direction, le continent devient un moteur de croissance pour Orange. Fin 2020, l’Afrique – et le Moyen-Orient où l’opérateur n’est présent qu’en Jordanie – et ses 130 millions de clients, représentaient presque 14% de ses revenus (5,8 milliards d’euros), contre environ 8% lors de son arrivée, dix ans plus tôt. Ces dix-huit filiales ont une rentabilité moyenne supérieure à celles des autres géographies, puisqu’elles contribuent à 15,3% de la marge du groupe.
Le PDG peut aussi se vanter d’avoir soutenu Marc Rennard dans le développement des services financiers, connus sous la marque Orange Money, et d’avoir encore innové en lançant mi-2020 Orange Bank Africa.
2. Casablanca
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
Les plus lus – Économie & Entreprises
- La Côte d’Ivoire, plus gros importateur de vin d’Afrique et cible des producteurs ...
- Au Maroc, l’UM6P se voit déjà en MIT
- Aérien : pourquoi se déplacer en Afrique coûte-t-il si cher ?
- Côte d’Ivoire : pour booster ses réseaux de transports, Abidjan a un plan
- La stratégie de Teyliom pour redessiner Abidjan