Orange et l’Afrique : dix choses à savoir sur Stéphane Richard, futur ex-PDG du groupe français

Condamné dans l’affaire Tapie en France, le patron de l’opérateur quittera ses fonctions au plus tard le 31 janvier. Sans en être un grand connaisseur, il a cru au potentiel du continent.

Stéphane Richard, PDG du groupe Orange. © Vincent FOURNIER/JA

Stéphane Richard, PDG du groupe Orange. © Vincent FOURNIER/JA

Julien_Clemencot

Publié le 1 décembre 2021 Lecture : 6 minutes.

1. Expansion africaine

Si le polytechnicien Didier Lombard ne croyait pas au potentiel de l’Afrique, Stéphane Richard, diplômé d’HEC, s’est montré beaucoup plus ouvert. Après son arrivée à la tête de l’opérateur, en 2010, il achève la réunion des marchés de la zone dans une même division confiée à Marc Rennard. Il signe la paix des braves avec le bouillant Naguib Sawiris, son partenaire en Égypte, et apporte son soutien à Elie Girard dans ses projets d’acquisition, notamment en RDC et au Maroc.

Sous sa direction, le continent devient un moteur de croissance pour Orange. Fin 2020, l’Afrique – et le Moyen-Orient où l’opérateur n’est présent qu’en Jordanie – et ses 130 millions de clients, représentaient presque 14% de ses revenus (5,8 milliards d’euros), contre environ 8% lors de son arrivée, dix ans plus tôt. Ces dix-huit filiales ont une rentabilité moyenne supérieure à celles des autres géographies, puisqu’elles contribuent à 15,3% de la marge du groupe.

Le PDG peut aussi se vanter d’avoir soutenu Marc Rennard dans le développement des services financiers, connus sous la marque Orange Money, et d’avoir encore innové en lançant mi-2020 Orange Bank Africa.

2. Casablanca

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