Burkina Faso : un méga-plan de développement à 29 milliards d’euros

Le nouveau référentiel national de développement, portant sur la période 2021- 2025, veut « transformer » la structure de l’économie burkinabè.

Vue aérienne de Ouagadougou, capitale du Burkina Faso. © Renaud VAN DER MEEREN/EDJ

YARA-RIZK_2024

Publié le 3 décembre 2021 Lecture : 3 minutes.

Planifier le développement, coordonner l’action gouvernementale et séduire les investisseurs. C’est ce que veut faire le Burkina Faso avec son deuxième Plan national de développement économique et social (PNDES-II).

Adopté en Conseil des ministres en juillet, ce plan, qui porte sur la période 2021-2025 et prend le relais d’un premier PNDES mené entre 2016 et 2020, s’élève à 29 milliards d’euros (19 000 milliards de F CFA). Il doit être financé à 63 % via la mobilisation de ressources propres, les 37 % restants devant venir de financements extérieurs et/ou innovants. Un quart de ces financements extérieurs (environ 2,1 milliards d’euros) ont déjà fait l’objet d’accords avec les partenaires du développement. Il reste donc 6,4 milliards d’euros à trouver.

Pour ce faire, le pays entend mobiliser l’aide publique au développement (prêts concessionnels et dons), recourir aux marchés de capitaux et au secteur privé (emprunts de capitaux à moyen et long terme) mais aussi tester des modes de financements innovants, dont les partenariats public-privé, les financements participatifs, les ressources de la diaspora et les fonds « verts ».

Quatre axes stratégiques

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