Burkina Faso : un méga-plan de développement à 29 milliards d’euros
Le nouveau référentiel national de développement, portant sur la période 2021- 2025, veut « transformer » la structure de l’économie burkinabè.
Planifier le développement, coordonner l’action gouvernementale et séduire les investisseurs. C’est ce que veut faire le Burkina Faso avec son deuxième Plan national de développement économique et social (PNDES-II).
Adopté en Conseil des ministres en juillet, ce plan, qui porte sur la période 2021-2025 et prend le relais d’un premier PNDES mené entre 2016 et 2020, s’élève à 29 milliards d’euros (19 000 milliards de F CFA). Il doit être financé à 63 % via la mobilisation de ressources propres, les 37 % restants devant venir de financements extérieurs et/ou innovants. Un quart de ces financements extérieurs (environ 2,1 milliards d’euros) ont déjà fait l’objet d’accords avec les partenaires du développement. Il reste donc 6,4 milliards d’euros à trouver.
Pour ce faire, le pays entend mobiliser l’aide publique au développement (prêts concessionnels et dons), recourir aux marchés de capitaux et au secteur privé (emprunts de capitaux à moyen et long terme) mais aussi tester des modes de financements innovants, dont les partenariats public-privé, les financements participatifs, les ressources de la diaspora et les fonds « verts ».
Quatre axes stratégiques
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