RDC : Tshisekedi et l’UA, les raisons d’un bilan mitigé

À la tête de l’Union africaine depuis février 2021, le chef de l’État congolais s’était fixé des objectifs ambitieux en matière d’environnement, de sécurité et de gestion des crises politiques. Mais il y a loin de la coupe au lèvres…

Le président congolais Félix Tshisekedi lors de son arrivée à la COP26, à Glasgow, le 1er novembre 2021. © Phil Noble/POOL/REUTERS

Le président congolais Félix Tshisekedi lors de son arrivée à la COP26, à Glasgow, le 1er novembre 2021. © Phil Noble/POOL/REUTERS

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Publié le 27 décembre 2021 Lecture : 5 minutes.

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RDC, un géant convalescent

Clarification politique, embellie économique, dynamisme de la société civile… Tout semble réuni pour que ce pays immense au potentiel énorme sorte enfin de l’ornière. 

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Le bilan de Félix Tshisekedi à la tête de l’Union africaine (UA) aura-t-il un goût d’inachevé, en février prochain, au moment où il transmettra le flambeau à Macky Sall, son pair sénégalais ? Le 8 février 2021, face à une assemblée plénière privée de son habituel parterre de chefs d’État en raison de la crise sanitaire, le président congolais prenait officiellement la tête de l’institution panafricaine.

Placé sous les auspices du patrimoine, de l’art et de la culture africaines, ce mandat, que les équipes de Tshisekedi présentaient comme le « symbole du retour de la RDC sur la scène diplomatique », s’ouvrait sur de grandes ambitions. Dont celle, affichée par le président congolais, de « faire sortir l’UA des salles de réunion ».

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