Les fidèles de Baré se mobilisent
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Pour commémorer le quatrième anniversaire de l’assassinat du président Ibrahim Maïnassara Baré, ses partisans envisagent d’organiser, le 9 avril, des prières dans son village natal de Douméga, dans le sud-ouest du Niger, des meetings ainsi qu’une exposition de photos à Niamey. Trois des cinq enfants du défunt chef de l’État, installés depuis plusieurs années en France, prendront part aux cérémonies. Ils profiteront de l’occasion pour demander à nouveau l’ouverture d’une instruction judiciaire pour un crime dont les « auteurs, coauteurs et complices » sont protégés, depuis la fin de 1999, par une « amnistie constitutionnelle ». Plusieurs plaintes en justice déposées aussi bien au Niger qu’en France, où réside également la veuve de l’ancien président, ont été déclarées irrecevables ou rejetées. Nonobstant, Clémence Baré, qui a récemment créé une association à la mémoire de son mari, et ses enfants ont déposé, courant 2002, un recours auprès de la Cour européenne des droits de l’homme, à Strasbourg. Qui ne s’est toujours pas prononcée.
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