José Maria Neves : « Une annulation des dettes africaines est nécessaire »
Ancien Premier ministre (2001-2016), le nouveau président du Cap-Vert, élu à la mi-octobre, plaide pour un effacement des créances ou, à tout le moins, pour leur reconversion en investissements dans le capital humain et physique.
« Soyez chez vous au Cap-Vert, pays de soleil et de liberté ». Lorsqu’il prend la parole ce 02 décembre devant la centaine de participants – physiques – à la Conférence économique africaine, coorganisée par la Banque africaine de développement (BAD), le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et la Commission économique pour l’Afrique de l’ONU, José Maria Neves ne peut éluder la campagne ininterrompue que mène le Covid-19 contre l’économie et la société cap-verdiennes.
Premier ministre de l’archipel pendant quinze ans – à quelques mois à peine du record détenu par son double prédécesseur (en chef du gouvernement et de l’État) Pedro Pires –, le nouveau président de la République élu en octobre dernier sait que l’émergence du variant Omicron a profondément bousculé l’agenda de cette rencontre, à laquelle la plupart des invités ont dû se résoudre à participer virtuellement.
Hausse extraordinaire de la dette publique
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