Feu sur Ould Yessa
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Figure mythique de l’opposition mauritanienne en exil, ancien porte-parole de Mokhtar Ould Daddah et organisateur, le 17 février dernier, d’une spectaculaire manifestation à l’intérieur même de l’hôtel parisien où séjournait le président Ould Taya, le très radical Jemal Ould Yessa a été exclu sans bruit, le 20 mars, du mouvement Conscience et Résistance dont il est le fondateur. Ses ex-camarades reprochent à Ould Yessa, fils d’un homme d’affaires fortuné de Nouakchott, d’avoir fait preuve de « vénalité » et de ne pas avoir su préserver « les secrets de l’organisation » – ce dont il se défend avec vigueur, qualifiant ses détracteurs de « voyous ». En filigrane de ce qui apparaît comme un règlement de comptes : l’élection présidentielle de novembre 2003 et les stratégies divergentes au sein de l’opposition ultra (qu’elle soit maure ou négro-mauritanienne), partagée entre le soutien à deux candidatures : celle de Messaoud Ould Boulkheir et celle (non encore déclarée) de l’ex-président Khouna Ould Haïdallah.
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