Mali : au moins 30 personnes tuées lors d’une attaque dans la région de Mopti
Trente et une personnes ont été tuées et 17 blessées vendredi 3 décembre dans l’attaque d’un véhicule de transport près de Bandiagara, dans la région de Mopti, dans le centre du Mali.
![Un soldat des forces armées maliennes à Tin Hama, une commune malienne située dans le cercle d’Ansongo et la région de Gao. Photo d’illustration. © Benoit Tessier/REUTERS](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2020/11/09/jad20201109-ass-mali-farabougou-1.jpg)
Un soldat des forces armées maliennes à Tin Hama, une commune malienne située dans le cercle d’Ansongo et la région de Gao. Photo d’illustration. © Benoit Tessier/REUTERS
« Des bandits armés non identifiés ont attaqué et incendié le camion transportant des forains à mi-chemin entre le village de Songho et la route bitumée, a indiqué samedi un communiqué du gouvernement de transition signé par le ministre Abdoulaye Maïga, porte-parole du gouvernement. Le bilan établi fait état de 31 morts, 17 blessés. Des renforts sont actuellement déployés dans le secteur et mènent un large ratissage pour traquer les auteurs. »
Dans ce texte également diffusé par la télévision publique, le gouvernement malien assure que « toutes les mesures seront prises pour arrêter et punir les auteurs de cet acte ignoble et tragique ».
Deuil national de trois jours
Auparavant, des responsables locaux avaient annoncé à l’AFP qu’au moins 30 personnes ont perdu la vie dans cette attaque. « Au moins 30 civils maliens ont été tués par des terroristes près de Bandiagara vendredi. Les civils étaient dans un véhicule de transport. Les passagers ont été mitraillés et le véhicule a été brûlé. L’État a envoyé des forces de sécurité sur place », ont déclaré à l’AFP des autorités locales de Mopti sous couvert d’anonymat.
Un élu de la localité de Bandiagara a précisé qu’il y a « des enfants et des femmes » parmi les victimes, faisant également état de « disparus », sans donner davantage de précisions. Selon lui, les terroristes étaient au nombre de 30, certains étaient à moto.
« Attaque lâche »
Le président de la transition, le colonel Assimi Goïta, a décrété un deuil national de trois jours à compter de dimanche. À cette occasion, les drapeaux seront mis en berne sur tous les bâtiments et édifices publics.
L’attaque n’a été revendiquée par aucun des nombreux groupes armés qui sévissent dans le pays.
L’Association pour le développement de Bandiagara (ADB) a condamné « une attaque lâche et criminelle » et demandé aux autorités de prendre toutes les dispositions nécessaires pour protéger les populations et leurs biens.
Avec AFP
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