Nouvelles critiques américaines
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Alors que de nombreux pays d’Afrique subsaharienne se démocratisent, le Zimbabwe semble se précipiter tête baissée dans la direction opposée, estime Thomas Woods, le sous-secrétaire d’État adjoint aux Affaires africaines. Cette déclaration, qui fait suite, par exemple, à celle de Condoleezza Rice, la secrétaire d’État américaine, accusant le régime de Robert Mugabe d’être « l’un des six avant-postes de la tyrannie dans le monde », s’inscrit évidemment dans une campagne soigneusement orchestrée par l’administration Bush. Au début du mois, les sanctions américaines contre le Zimbabwe, en particulier contre le chef de l’État et sa famille, ont d’ailleurs été reconduites pour un an. Woods, qui redoute que les candidats de l’opposition aux élections législatives du 31 mars ne fassent l’objet de manoeuvres d’intimidation, estime que le Zimbabwe est actuellement victime d’un véritable exode des cerveaux : trois millions de personnes, pour la plupart bien éduquées, auraient choisi l’exil en Afrique du Sud et dans d’autres pays d’Afrique australe.
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